Entretien avec Natacha Pommet,
Secrétaire générale de la fédération CGT des Services Publics.
Source : NVO
Comment les salariés et les militants syndicaux s'adaptent à cette réalité ? Ceux qui travaillent de chez eux, ceux qui sont tenus de se présenter à leur poste… Chaque jour, la NVO vous raconte le quotidien des travailleurs à l'heure du Covid-19. Aujourd'hui : Natacha Pommet, la secrétaire générale de la fédération des Services publics. Face à l'absence de réponse de la part de son ministre de tutelle, la fédération des services publics a maintenu son préavis de grève pour la période du 1er au 30 avril. Natacha Pommet, la secrétaire générale, explique pourquoi.
Le 24 mars dernier, la fédération CGT des Services publics annonçait un préavis de grève du 1er au 30 avril. Pourquoi ?
Natacha Pommet : Nous avons eu dès le début du confinement énormément de remontées de collègues nous disant être en difficulté face à des employeurs qui ne prenaient pas au sérieux ce confinement ou l'obligation de protéger les employés, qui les envoyaient au casse-pipes sans protections.
On a alors très vite saisi Olivier Dussopt [secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des comptes publics, NDLR] pour lui demander de sortir une circulaire contraignante en direction des employeurs pour les contraindre à fermer les services non essentiels et, pour ceux essentiels, à mettre à disposition des agents des protections suffisantes en nombre.
Devant l'absence de réponse, nous avons décidé de maintenir notre préavis de grève pour mars et d'en déposer un autre pour avril — il s'inscrit dans la continuité des préavis que la fédération dépose depuis le 5 décembre dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites. Ce n'est pas un appel à la grève, c'est un préavis de protection pour permettre aux agents de se mettre en sécurité lorsque toutes les autres voies, comme le droit de retrait, ont été épuisées.
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