Non, l’école n’est pas une garderie
pour permettre aux parents de retourner au travail.
Nous attendons de vraies mesures de protection sociale pour les salarié.e.s, pour celles et ceux qui sont le plus frappé.e.s par cette crise.
Nos organisations ont interpellé le maire de Nanterre et demandé une rencontre en vue de la réouverture des écoles et équipements publics. Dans son communiqué du dimanche 3 mai, Monsieur le Maire dit : « La position de la ville se construit dans la concertation » ; or, nous n’avons à ce jour aucune réponse.
Nous espérions néanmoins voir la signature de Monsieur Jarry parmi les 300 maires d’Iles de France qui interpellent le Président de la République contre le calendrier à marche forcée, l’absence de moyens de sécurité sanitaire et qui demandent le report des ouvertures. Il n’en est rien, pire un communiqué du Maire en date du 3 mai indique que nous étions prêts à accompagner cette réouverture.
Le choix de rouvrir dès le 11 mai, contre l’avis de l’INSERM et du Conseil scientifique, les crèches et l’ensemble des écoles du premier degré (école primaire), dans lesquelles les professions sont à prédominance féminine, est encore la démonstration que le gouvernement et le président de la République n’en ont rien à faire de la santé des unes et des autres.
Nous refusons un alignement local sur ces positions, dans notre département et singulièrement les villes populaires où « les premier.è.s en lignes » dans les activités essentielles sont les plus nombreux.ses et déjà tant exposé.e.s à l’infection.
Il est encore temps d’entendre tou.te.s les actrices et les acteurs de la communauté éducative.
Nanterre, le 6 mai 2020
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