Même si la crise COVID a momentanément suspendu le projet de réforme des retraites, rien n’est joué ! Le gouvernement compte bien le mener à son terme en détruisant le système actuel, faisant disparaître conjointement notre caisse et notre système de retraite par répartition à prestations définies. De quoi noircir l’avenir des jeunes générations... Si les jeunes aspirent à percevoir une retraite décente, quelquefois l’idée leur semble éloignée de leurs préoccupations de « l’instant » comme finir leurs études, trouver un logement correct, un job « stable » et bien rémunéré...
Pourtant, le gouvernement avec le patronat refusent l’idée de consacrer un euro supplémentaire au système de retraite. L’objectif non dissimulé est bien de revoir à la baisse ces droits, y compris pour les jeunes générations. Elles seraient donc condamnées à cotiser sans pouvoir bénéficier elles-mêmes, plus tard, d’une retraite correcte, à moins de cotiser à une assurance retraite coûteuse et pas à la portée du porte-monnaie de tou-te-s, alors que les grandes entreprises affichent des bénéfices colossaux atteignant des niveaux jamais égalés, y compris durant la crise sanitaire...
Pourtant les ressources de financement durable existent pour consolider le système actuel de retraite par répartition qui profiterait à toutes les générations, y compris les plus jeunes, sans les sacrifier sur l’autel du profit, de la compétitivité et d’un libéralisme effréné.
La crise sociale, aggravée par la crise sanitaire, démontre que la capitalisation n’est pas une solution tenable et fiable. La crise financière et l’histoire ont montré le caractère très aléatoire des placements financiers... Dans l’intérêt de toutes les générations, le défi à relever est d’assurer aux retraité.e.s actuel.le.s, comme aux futur.e.s retraité.e.s, un niveau de vie satisfaisant. Cela implique forcément une politique du plein emploi avec une réduction du temps de travail afin que les évolutions de la société et du travail soient prises en compte.
C’est aujourd’hui que se construit le « monde de demain » et le niveau des futures pensions de retraites. A 20 ans, penser à sa retraite n’est pas décalé. Comme pour la lutte pour le climat, les choix d’aujourd’hui pèseront sur notre quotidien de demain. C’est l’implication de toutes et de tous qui fera pencher la balance du bon côté
LA CGT PROPOSE:
=> D’intégrer dans les périodes cotisées :
- les périodes d’études après 18 ans,
- les périodes d’apprentissage et de stage,
- les périodes de recherche d’un premier emploi et les périodes d’inactivité forcée.
=> Un financement basé sur l’emploi et les salaires, en modifiant la répartition des richesses en faveur du travail et en instituant une contribution sur les revenus financiers.
Jeune ou moins jeune, agent de la Fonction Publique Territoriale, la retraite, c’est l’affaire de tou-te-s !
Voter pour des membres du conseil d’administration de la CNRACL qui défendront NOTRE caisse de retraite et NOS intérêts, c’est essentiel !
Alors je vote et je fais voter CGT !
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