Réforme des retraites. Vidéos IMPARABLES !

 

Le Gouvernement justifie son projet de réforme des retraites en faisant passer celle-ci comme «juste», «équitable», «égalitaire». A l’enfumage du gouvernement, les salarié.es répondent à partir de leur réalité : dégradation des conditions de travail, stress, pénibilité… 

Dans cette première vidéo, une infirmière en psychiatrie revient sur son travail et pourquoi, pour elle, c’est impossible de reculer l’âge de départ à la retraite.

Le Gouvernement prétend adapter sa réforme des retraite aux travaux pénibles quand son objectif clair et affiché est le recul de l’âge départ à la retraite pour toutes et tous. Non seulement les solutions envisagées pour les métiers pénibles, comme le compte C2P, sont extrêmement limitées, mais de nombreux facteurs de pénibilité ne sont pas pris en compte par cette réforme. Un égoutier témoigne de ses conditions de travail et dénonce cette injustice. 

 Le recul de l’âge de départ serait bénéfique pour l'emploi des séniors ? Mais cela ne veut pas dire que tous les travailleur.euses sénior.e.s travailleront deux ans de plus ! Après la réforme de 2010, qui a fait reculer l'âge légal de départ à 62 ans, c’est le taux de chômage des plus de 50 ans qui a augmenté … Et l'idée du reclassement de certains métiers est loin de convaincre comme le confirme Nelly, animatrice à la Mairie de Nanterre. 

Le Gouvernement tente aujourd'hui d'aligner les droits des salariés vers le bas en supprimant les régimes spéciaux. Tandis que ceux-ci ont été mis en place pour compenser la pénibilité et les contraintes de certains métiers, leur suppression risque d'affecter l'attractivité d'un certain type d'emploi comme celui de chauffeur de bus.

Témoignage de Pierre, archéologue qui explique les conditions d’entrée sur le marché du travail des bac+5 et les conditions de travail dans sa profession qui ont un impact sur leur fin de carrière.

 


Aujourd’hui, les professeurs des écoles prennent leur retraite en moyenne à 60,5 ans, et les enseignants du secondaire en moyenne à 63 ans. Un tiers des enseignants partent avant d’avoir toutes leurs annuités et leur pension subit une décote. L’augmentation du nombre d’annuité et le recul de l’âge légal prévus dans la réforme Macron-Borne va accentuer le phénomène.