mercredi 17 septembre 2025

Une camarade écrit à ses collègues de l'Action Sociale

 

Bonjour Collègues, 

Que celleux que ce message heurte (ce qui n’est pas l’idée) l’efface dès à présent et veuille bien pardonner mon insistance. 

Le mouvement du 10, succès pour certain.es et flop pour d’autres, peut-être les 2 pour quelqu’un.es, a eu au moins pour mérite d’inciter à la démission de Bayrou (et c’est pas rien, vu que ce que son plan nous promettait : 2 jours fériés en moins au moins). Y'a pas que moi et la C.G.T pour le dire, y’a aussi Nicolas Framont, rédacteur de frustration magazine (lecture salvatrice et mobilisatrice et par les temps qui court c’est pas rien !). Bref, le 10 est passé.   

Place au 18 !!!! 

Rappel : la grève c’est le rêve. Parce qu’elle nous permet de nous émanciper de nos obligations. Parce qu’elle nous permet de sortir de la routine. Parce qu’elle peut nous permettre d’être avec nos enfants, nos ami.es, nos amours. Parce qu’elle permet de penser une autre organisation sociale. Parce qu’elle amène le collectif. Et, que le collectif ça tient chaud. 

Ouais, ça fait perdre des sous. Dans la FPT, la retenue est égale à 1/30è pour une journée d'absence, 1/60è pour une demi-journée d'absence, 1/151,67è par heure d'absence (Voir Service Public.fr). Oui, on peut faire grève une heure ! Oui, selon certains services ça se réfléchit. Oui, les syndicats sont là pour ça. Et, internet aussi ! 

La RATP annonce déjà 80%. Pourvu que nous suivions (nationalement comme localement) !!! 

Pourquoi ? Parce que le 18 est la suite du 10 : un début de mouvement. Celui où l’on redresse la tête et où l’on se dit ça suffit ! Nos vies valent. Notre temps compte. Notre humanité a besoin d’être câlinée. 

Alors, pour celleux qui ne pourront pas être du 18 pas de panique, il y a le 21 (insta/facebook/telegram...) : « On prend les places » : amenez vos paniers de pique-nique et causez changements avec vos voisin.es ! 

Oui, ça peut sembler utopique ou pas. Faire peur ou pas. Laisser indifférent.e ou pas. Quoiqu’il en soit, la société telle qu’elle s’organise et telle qu’elle aspire à s’organiser finira par mettre à genoux la plupart d’entre nous (certain.es le sont depuis longtemps déjà). 

Je veux rester debout et nous le souhaite à toustes. 

Et, comme le dit Victoire Tuaillon : « Parfois on gagne » Voir sur Arte Radio

Bonne Manif à nous toustes et que vivent les Places ! 

 




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