Suite à l’adoption, le 21 octobre dernier, de la loi d’Accélération et de Simplification de l’Action Publique (loi ASAP), la nouvelle réforme s’annonce en défaveur de la qualité d’accueil des enfants et des conditions de travail. A quelques mois de l’échéance de cette loi, aucun document présentant les nouvelles ordonnances n’a été officiellement communiqué par le gouvernement. Une seule logique gouvernementale : améliorer la « productivité » et la « rentabilité » des établissements d’accueil du jeune enfant.
Que ce soit dans le secteur public, le secteur privé ou encore le secteur associatif, les inquiétudes restent entières quant à :
- La diminution du nombre de professionnel·le·s diplômé·e·s pour l’encadrement des enfants
- L’accueil en surnombre possible tous les jours ;
- L’accueil jusqu’à 16 enfants dans les micro-crèches ;
- La réduction de la surface d’accueil par enfant de 7 m2 à 5,5 m2 ;
- L’administration de médicaments par des professionnel·le·s non qualifié·e·s à cet effet ;
Dans ce contexte, la CGT dénonce l’obstination de l’exécutif à maintenir cette réforme scélérate. Le temps n’est plus aux comptines et aux selfies, l’heure est et à la grève et à la mobilisation pour bloquer cette réforme !
- Pour le bien-être et la sécurité des enfants ;
- Pour des établissements d’accueil et un service public de qualité de la petite enfance ;
- Pour des conditions de travail décentes ;
- Pour une véritable reconnaissance des professionnel·le·s ;
- Pour une revalorisation des salaires et des carrières ;
- Pour une politique ambitieuse de la Petite Enfance, véritable investissement pour l’avenir des enfants de notre société.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire