Ce 10 décembre : Lancement de la campagne "10% pour la Fonction Publique"
Comme durant chaque épisode de crise, le rôle irremplaçable de l’intervention publique est depuis quelques mois remis en pleine lumière. La crise sanitaire ajoute à cela une dimension particulière dans la mesure où de nombreux agents publics se trouvent particulièrement exposés au risque épidémique.
Dans ce contexte, tout en louant dans ses discours les agents publics, le gouvernement persiste et signe sur sa ligne fondamentalement hostile à la Fonction publique :
- Poursuite des réformes régressives engagées (dont la suppression des CHSCT est un symbole éloquent)
- Maintien du gel de la valeur du point d’indice que ne masquent pas les primes parcellaires, circonstancielles et discriminatoires mises en œuvre qui, rappelons-le, ne concernent qu’une minorité d’agents
- Absence d’inflexion budgétaire significative sur le financement des missions et des emplois
On demande donc aux agents publics, dans des conditions fortement dégradées, de continuer à exercer leurs missions sans les rémunérer justement et sans leur donner les moyens de faire leur travail dans de bonnes conditions. C’est parfaitement intolérable.
En tant que première organisation dans la Fonction publique, alors que les personnels sont particulièrement mis à l’épreuve dans des conditions difficiles, la CGT estime de sa responsabilité d’être à l’initiative pour porter de manière offensive les légitimes revendications des personnels, qui sont en pleine harmonie avec les intérêts des usagers des missions publiques.
- 10% d’augmentation de la valeur du point d’indice, c’est la mesure nécessaire pour rattraper les pertes accumulées depuis juin 2010 et le début de la politique de gel de la valeur du point.
- 10% de temps de travail en moins rapporté à la durée légale, cela correspond à la revendication CGT du passage aux 32h pour travailler moins, travailler mieux, travailler toutes et tous.
- 10% d’efforts budgétaires concrets pour revaloriser les carrières des filières à prédominance féminine, c’est une première étape significative pour commencer réellement à réduire l’intolérable inégalité salariale entre les femmes et les hommes.*
- 10% d’effectifs en plus, c’est commencer de répondre aux besoins criants d’effectifs, en premier lieu à l’hôpital public.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire