L’élection pour le renouvellement du conseil d’administration du CASC, le 17 décembre 2020, s’est traduite par l’arrivée en tête de la CFDT, c’est un recul pour la CGT. Le CASC de Nanterre change de majorité. Nous craignons pour la sauvegarde de notre Comité, de ses activités et de ses acquis.
Nous remercions, tout d’abord, tous les agents et retraités de notre Mairie qui ont accordé leur suffrage à la liste CGT arrivée en deuxième position de ce scrutin. Elle obtient 8 sièges qui permettront de défendre les intérêts collectifs des agents et des retraités ainsi que la sauvegarde de nos activités sociales et culturelles. Nos élus au conseil d’administration du CASC travailleront à la défense de notre CASC et des moyens qui lui seront alloués ; Dans tous les cas, toutes tentatives de clientélisme, et de transformation de la vocation initiale du CASC seront dénoncées.
Aussi, nous ne pouvons ignorer le nombre important d’irrégularités constatées durant ce scrutin. Pour la première fois dans l’histoire de notre CASC et de ses relations avec la municipalité et son administration, le scrutin s’est déroulé dans des conditions chaotiques et non maitrisées.
La CGT a relevé et signalé par courrier, dès le 24 octobre, des entorses dans le respect des statuts et du règlement intérieur du CASC et dans l’établissement de la liste électorale. Dans sa déclaration liminaire au comité technique du 10 décembre la Cgt relevait déjà :
- Plusieurs agents en poste depuis plusieurs années non inscrits
- Une vingtaine d’agents n’ayant pas reçu les kits électoraux, ce nombre s’est en fait élevé à près de deux cents.
- Des Enveloppes T enveloppes de vote ou bulletins manquant dans les kits.
- L’absence totale des modalités et instructions de vote dans le kit électoral.
En outre plus d’une centaine de votes, soit près de 8% ont été annulés lors de leur enregistrement. L’un de nos candidats n’a pas été admis à voter, son nom a disparu de la liste électorale.
Par ailleurs, la remise de kits de vote par l’administration à des responsables de la CFDT contre une simple procuration, non prévue par le protocole ou tout autre accord collectif, en lieu et place d’une remise en main propre contre signature réelle aux agents nous amène à remettre en cause la sincérité réelle du scrutin et pour le moins, la majorité absolue en voix et en sièges obtenue par la liste CFDT.
Nous demandons la communication aux délégués de liste, du protocole des élections signé, les procurations et les émargements contre remise des kits aux agents mandants et mandataires.
Attendez- là, si je comprends bien, vous accusez la municipalité d'avoir pactisé illégalement avec la CFDT contre la CGT: est-ce crédible? Pensez- vous que l'on puisse accuser sans droit de réponse: on critique souvent les réseaux sociaux pour ce motif... mais là, vous utilisez le réseau facebook! Dans un pays démocratique, ce qui est le cas de la France, quand on a une plainte à formuler, il existe une justice indépendante à laquelle, on peut se référer : il me semble que tout le reste est à rejeter en bloc. Ce qui m'étonne, c'est que le candidat (ici un syndicat) battu ne se pose pas la question de : "Qu'ai-je fait (ou pas fait) qui fasse que j'obtienne moins de voix": c'est la question essentielle car tout rejeter sur les autres ne me paraît pas la bonne solution. Je ne suis pas salarié de la municipalité, c'est donc en regard extérieur que je m'exprime mais lire que la municipalité de Nanterre est hostile à la CGT et en faveur de la CFDT, c'est une surprise! Si j'avais été salarié de la mairie, j'aurais hésité entre les deux syndicats mais voyez- vous, vos procès d'intention sur réseaux sociaux me font avoir une opinion qui ne balance pas en votre faveur... et c'était pourtant mon inclinaison d'origine. Quand on est battu, la 1ère réaction est "qu'ai-je fait ou pas fait", c'est la bonne question! Le "c'est la faute à l'autre" est toujours la mauvaise question. Je vous souhaite bon courage... mais n'oubliez pas que ceux qui ont gangné sont des alliés.
RépondreSupprimerQuand 3 syndicats (en dehors de la CFDT) posent un recours en justice en vue d'annuler les élections, ce n'est pas pour rien. On a beau vouloir faire l'autruche en se mettant la tête dans le sable, il y a un moment où il n'est plus possible d'accepter que le "dialogue social" permette de faire n'importe quoi.
RépondreSupprimerPar ailleurs, en ce qui concerne les réseaux sociaux, le jour où la Ville de Nanterre aura un intranet digne de ce nom, qui permettra de publier sans censure l'expression syndicale, on pourra commencer à réfléchir sur l'opportunité de nous exprimer publiquement.
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