Nous sommes en colère parce que la municipalité ne répond pas sur le fond, aux revendications du personnel.
Sur les 1607h...
A nous, jardinier.es, on a dit que nous rentrerions dans les critères de pénibilité. Ce n'est pas une surprise : au CNFPT, les jardinier.es sont reconnu.es avec 7 points de pénibilité (climat, port de charge, postures et gestes à répétition, bruit, poussières et fumées, vibration machine, exposition à des produits dangereux).
En fait, ce qui passe mal pour les anciens, c'est la disparition des jours d'ancienneté qui permettaient de reconnaitre qu'avec nos métiers physiques et le temps qui passe, les corps s'usent. Pour nous, les jours d'ancienneté, c'est aussi une façon de reconnaitre la fidélité au service de la population. Les enlever, c'est de la non-reconnaissance.
Mais tout ça, c'est sans compter avec le non-remplacement des postes vacants ou le projet de suppression de 2 postes de catégorie C. Si on veut recruter des techniciens de catégorie B, c'est très bien. Mais ne supprimons pas les postes d'exécutant.es qui sont essentiel.les pour le maintien des missions de service public concernant l'entretien et la création d'espaces verts.
Les missions confiées à la régie Espace Verts doivent rester dans le giron municipal. C'est la garantie d'une vraie politique environnementale, d'une attention à la biodiversité, d'une approche respectueuse du vivant : le sol, les insectes, les oiseaux, les plantes, les arbres et les humains.
Concernant le RIFSEEP...
C'est une usine à gaz. C'est grave qu'à Nanterre, on veuille nous imposer les 2 textes de loi en même temps : celui sur le temps de travail, et celui sur les primes. On n'y comprend rien et les chefs non plus. A croire qu'ils le font exprès pour nous embrouiller.
Ce que nous savons, c'est que nous avons plus à y perdre qu'à y gagner puisque la seule chose qui est dite aux agents de catégorie C, c'est "vous ne perdrez rien"... On a envie de dire "il ne manquerait plus que ça", sachant que le point d'indice est gelé depuis plus de 10 ans.
Et on a envie de dire aussi : "La clause de sauvegarde, c'est du pipeau" puisque les nouvelles et nouveaux embauchés n'y auront pas droit. Ce genre de pratique, c'est typique du privé. On commence par précariser l'avenir en se désolidarisant des générations futures.
Et finalement, s'ils se sentent obligés d'annoncer une "clause de sauvegarde", c'est parce que le régime sera moins intéressant que ce que nous avons actuellement.
Partant de ce constat global, nous resterons mobilisé.es pour défendre l'emploi public et notre métier.
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