Retour sur l'AG intersyndicale du jeudi 6 mai

Réunie à 10h00 sur le parvis, l'Assemblée Générale Intersyndicale du Personnel a été informée de la rencontre du mercredi avec la municipalité. Tous les syndicats constatent que le maire n'entend pas la colère exprimée par les agent.es.

1. Sur la durée du Temps de Travail, le maire affirme "la loi s'appliquera avec ou sans moi". Il ne lâche rien à travers les "adaptations locales" mais invite les syndicats à 2 rencontres : Une réunion sur les animatrices et animateurs, une autre réunion sur la pénibilité.

2. Sur le RIFSEEP, il ne comprend pas pourquoi le personnel a besoin de temps pour la concertation. Il n'entend pas reporter son application au 1er janvier 2022. Il ne bouge pas sur la définition de la pénibilité. La seule vraie avancée qu'il exprime au cours de la réunion porte sur une augmentation (non chiffrée!) de l'enveloppe du régime indemnitaire.

Il s'engage à envoyer un courrier aux organisations syndicales.

Alors que ce jeudi 6 mai devait avoir lieu au même moment une réunion plénière du CHSCT et qu'elle a été inopinément annulée la veille au soir par la municipalité, les mandaté.es des organisations syndicales au CHSCT lisent à l'Assemblée Générale Intersyndicale du Personnel leur déclaration sur la pénibilité.

Alors que les pressions sur le droit de grève se poursuivent, le tract intersyndical Respect du droit de grève est diffusé comme l'AG l'avait décidé la veille.

Alors qu'une rencontre avec le cabinet KPMG était prévue le jeudi après-midi, les représentant.es du personnel annoncent qu'ils n'entendent pas discuter avec ce cabinet privé qui coûte les yeux de la tête et qui est là pour faire passer en force les projets de révision du temps de travail et de mise en place du RIFSEEP.

Au vu de l'insuffisance des propositions de la municipalité, l'Assemblée Générale décide d'appeler à 2 journées massives d'actions, de grève et de manifestation : le mardi 18 mai et le mercredi 19 mai.

Elle se réunit ce vendredi 7 mai à 10h00 sur le parvis pour continuer à organiser le mouvement.

VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX !