
Seule la grève générale peut faire reculer ce gouvernement !
Forte mobilisation à Nanterre le 18 septembre
Ce jeudi 18 septembre, à 10h, près de 250 personnes ont manifesté à Nanterre. La manifestation a été appelée par un Comité d'action de la ville, qui s'est formé à la suite de la journée du 10 septembre.
250 personnes se sont élancées ce jeudi 18 septembre, à 10h, depuis la place de la Boule. La manifestation avait été décidée une semaine auparavant, le mercredi 10 au soir, après une journée de mobilisation réussie. Réuni·es dans un comité d’actions, travailleur·euses, étudiant·es et retraité·es ont voté à l’unanimité la tenue de ce parcours, également appelé par l’Union locale et l'Union Départementale de la CGT de Nanterre. Des syndiqués locaux de la CGT, CFDT, FO, SUD, et des partis politiques tels que LFI, Lutte Ouvrière et Révolution Permanente ont répondu présent pour converger vers la préfecture du département. Étaient également présents les personnels et enseignants du lycée Joliot-Curie, qui s’étaient mobilisés le 10 septembre.
« Je suis surprise du monde » témoignait Valérie, secrétaire générale de la CGT des territoriaux de la ville. Durant la marche, les manifestant-es ont entonné des mots d’ordres réclamant l’abandon total du budget austéritaire, la démission du gouvernement, plus de moyens pour les services publics, une hausse des salaires, ainsi que des chants dénonçant la militarisation du pays et exprimant la solidarité avec le peuple Palestinien.
Les militant-es de l’Union locale de la CGT et du Comité d’actions ont insisté pour que cette matinée ne demeure pas qu’une journée isolée. Ils et elles appuient surtout sur la nécessité d’élargir la grève. « Il y a un état d’esprit de colère et de ras le bol, c’est la grève qui va emmener ce gouvernement à reculer, une grève générale qui bloque la France. C’est un mouvement qui se construit, il faut qu’on avance un peu plus fortement », ajoutait Valérie.
En ce sens, la CGT des Territoriaux de Nanterre a appelé à une Assemblée générale ouverte à tous les secteurs de la ville, le lendemain, vendredi 19 septembre à 9h devant l’hôtel de ville de Nanterre, pour décider démocratiquement de la suite des événements avec les acteurs locaux des Hauts-de-Seine. « Demain on organise une AG du personnel, ouverte, pour décider de la suite du mouvement. Parce que c’est pas nous, tou-tes seul-es, qui allons décider », appuyait la secrétaire des territoriaux, chez qui il sera question de reconduire la grève.
L’émergence de ce mouvement est une première encourageante pour un territoire marqué par l’isolement et la fragmentation de ses travailleurs, et où l’unité entre ces derniers est devenue une nécessité. Pour poursuivre cette initiative, il faut l’étendre à toutes les villes voisines, et faire converger tous les secteurs combatifs autour de revendications claires et radicales, contre l’austérité, la militarisation, Macron et son monde.
Source : Le Poing Levé Nanterre
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